Depuis 2017, les communes et les services publics chargés de l’entretien des espaces verts et forestiers ouverts au public n’ont plus le droit d’employer d’herbicides comme le glyphosate. Depuis janvier 2019, l’interdiction de vente et d’usage de ces produits est interdite aux particuliers. Elle reste cependant autorisée pour les usages agricoles, au risque de la santé des utilisateurs, de celle des sols, de la ressource en eau et de la qualité de l’air.
Quels liens peut on établir entre pesticides, santé publique, cancers ? Peut on produire sans pesticides ?
Les organisateurs (1) de la SOIREE DEBAT du 23 avril invitent le public à y réfléchir et à en parler avec 2 témoins engagés :
Yvon GRAIC, Président de la Ligue contre le Cancer de Seine Maritime etOlivier LAINE, agriculteur en Normandie
Programme complet de la soirée.
- 19h projection de “La Parcelle“, court métrage, thriller agricole et fantastique de Michaël Guerraz. Proposé par le Courtivore
- Communication des résultats des analyses des 33 “pisseurs involontaires” de glyphosate (dont une dizaine d’habitants du secteur) qui se sont soumis le 23 mars sous contrôle d’huissier à des prélèvements d’urines destinés à détecter d’éventuelles traces de glyphosate dans leurs urines.
- Commentaires et débat avec Yvon GRAIC et Olivier LAINE
- 20h30 . Buffet de produits fournis par des producteurs et commerçants locaux.
- Adresse de la salle : La Haye-de-Routot, salle polyvalente, grand’ rue. Entrée libre

Depuis 2015, le CIRC, (agence de recherche sur le cancer dépendant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) classe le glyphosate comme ”cancérigène probable”.
Le 27 mars 2019, la justice américaine a établi que le Round up commercialisé par Monsanto avait provoqué le lymphome non-hodgkinien dont est atteint un jardinier retraité et a condamné la firme à lui verser 80 millions de dollars. En 2018, des habitants du secteur rural, en Ariège, lançaient la Campagne glyphosate pour mettre en évidence la présence de glyphosate, l’un des principaux marqueurs de pesticides, dans nos organismes.
En quelques mois, c’est un véritable mouvement citoyen qui s’est développé. Il touche aujourd’hui 70 départements, dont les 5 normands. Ce mouvement demande aux pouvoirs publics d’agir et préserver la santé publique et l’environnement.
(1)DEEN (Demain l’Ecologie En Normandie), Les Robins des Bio (coopérative de consommateurs à Elbeuf), Le Champ des Possibles (agroécologie dans la Métropole Rouen Normandie, Nous voulons des Coquelicots, secteur de Pont Audemer
Photo du pulvérisateur: crédit generations-futures.f
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