“Sans les parcs éoliens offshore de Fécamp, de Courseulles-sur-mer et du Tréport, la France n’atteindra pas 23% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique en 2020″.
Le respect de cet engagement pour le climat et le défi de l’emploi et de la transition écologique industrielle de la Normandie ont convaincu les adhérents de notre association, à l’unanimité, de soutenir les 3 projets d’éolien offshore normands, de rendre publique une prise de position commune avec les réseaux et les associations de protection de la nature normands, et d’engager la création d’un large mouvement d’opinion citoyen “pour les 3 parcs éoliens” avec les acteurs privés et publics motivés.
Voici le communiqué adressé à la presse
Le 8 août dernier, à quelques jours de l’adoption définitive de l’arrêté de la Préfecture Maritime autorisant la construction et l’exploitation du Parc éolien en mer de Fécamp, une association du littoral Normand, soutenue par 6 autres associations, a déposé un recours contre ce projet devant la Cour Administrative d’Appel de Nantes.
Une action en justice que nous, associations de protection de la nature et de l’environnement et acteurs économiques, désapprouvons tant sur le fond que sur la forme.
Sur le fond, le recours déposé évoque un grand nombre d’arguments à charge, dont l’impact paysager, le manque de concertation et d’études environnementales ou socio-économiques.
Affirmer de tels arguments, c’est bien mal connaître le projet de Fécamp qui a su évoluer pour minimiser les impacts environnementaux et optimiser les retombées économiques : concertation dès 2008, voyage d’élus et de pêcheurs vers d’autres parcs en Europe, réalignement des éoliennes en faveur des sites emblématiques de la côte, forte mobilisation politique pour garantir la création d’emplois en Normandie, réduction de l’intensité du balisage n’est d’ailleurs pas un hasard si les communes littorales face au projet tout comme le comité régional des pêches ont délibéré favorablement !
S’agissant des menaces présumées sur le tourisme, les retours d’expériences de plusieurs parcs éoliens en mer en Europe prouvent que les impacts sont plutôt neutres ou positifs en termes d’attractivité et de création d’emplois (hébergement, restauration…).
Enfin sur la forme, dans le meilleur des cas, le recours déposé retardera d’au moins un an la construction du parc et la création des emplois promis aux Normands. Rappelons que 600 emplois sont en jeu au Havre pour la construction des fondations et 100 sur Fécamp pour la maintenance. En d’autres termes, les associations parties civiles mettent en péril, purement et simplement, l’engagement « 3 x 20 » de la France.
Sans les parcs éoliens offshore de Fécamp, de Courseulles-sur-mer et du Tréport, la France n’atteindra pas 23% d’énergies renouvelables dans son mix énergétique en 2020 et trahira ses engagements européens et nationaux (Paquet Energie Climat 2020 et Loi TEPCV).
Est-il nécessaire de rappeler que cette technologie est indispensable à la transition énergétique et qu’elle s’inscrit dans une approche cohérente alliant maîtrise des consommations et redéploiement des moyens de production ?
Est-il également nécessaire de rappeler que notre avis favorable au projet de Fécamp ne nous prive aucunement d’être vigilants à l’égard de la biodiversité et de militer pour une réelle participation des habitants à la gouvernance et au financement des prochains parcs en mer ?
Ainsi, nous, acteurs soucieux d’offrir à notre Région un avenir durable, de contribuer à la lutte contre le changement climatique et de créer de nouveaux emplois locaux, appelons à la constitution d’un large mouvement citoyen favorable à l’implantation du Parc de Fécamp.
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